La légende de Thulé dans le grand Nord

La tradition veut que le premier continent habité fût celui du pôle Nord (Hyperborée)

C’est dans ce grand Nord que se trouvait l’île de Thulé, où selon la légende vécut une civilisation très avancée, dont les secrets ont été préservés par des survivants, alors même que leur continent a été détruit par un énorme cataclysme 700’000 ans avant l’époque tertiaire.

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Plus qu’une simple île, Thulé était un centre spirituel où les morts retournaient à l’état primordial et où les sages devenaient détenteurs des secrets et des mystères. Une île que l’on disait accessible pour certains, introuvable pour ceux qui la cherchent sans foi. Les habitants de cette île de glace, étaient des géants de quatre mètres, des surhommes blonds aux yeux bleus et d’une peau tellement blanche qu’elle semblait transparente. Ces hommes, de la race aryenne très pure, étaient des êtres de lumière qui venaient d’Adébaran, l’astre principal de la constellation du Taureau. Certains  soupçonnent qu’auparavant, ils auraient survécu à la destruction de l’Atlantide et auraient gardé le haut niveau de conscience qu’ils possédaient à l’époque. Très avancés dans leur technologie, ils exploraient l’univers dans des engins volants et se déplaçaient à de grandes vitesses pour essaimer d’autres planètes, tout simplement en modifiant la fréquence vibratoire de leurs corps physiques. Ils auraient creusé de gigantesques tunnels dans la croûte terrestre et certains habiteraient encore les entrailles de la terre, seraient les gardiens des secrets contenus dans de grandes archives. 

Avant Pytheas (un grec de Marseille) personne ne s’était encore aventuré dans ce grand Nord. Il est le seul navigateur de l’Antiquité qui soit allé jusqu’à Thulé, cet endroit mystérieux dont on ne peut toujours pas préciser la localisation sur une carte, sinon qu’il se situe dans les brumes du bout du monde. Notez que cela n’est pas très important puisqu’il s’agit davantage d’un symbole spirituel que d’un lieu géographique. Pytheas était à la recherche de l’ambre, une résine très recherchée dans l’antiquité pour fabriquer des offrandes. C’est certainement par un tour du hasard qu’il est arrivé aux confins du monde et qu’il a découvert Thulé.

Thulé touche au mythe fondamental des premières origines européennes

Cette théorie fut énoncée pour la première fois par l’astronome et mystique français Jean-Sylvain Bailly. Il avait démontré que l’origine polaire de l’Atlandide était le berceau de la civilisation et de la prétendue « race aryenne » que toutefois les scientifiques démentent en disant qu’il n’y a qu’une race : la race humaine. Et c’est de cette lointaine race humaine que descendrait un peuple qui s’est établi au IIIème millénaire avant JC, sur les hauts plateaux de l’Iran. Vers 1500 av. JC., ces peuplades pénétrèrent le Pendja (Indes) et se donnèrent le nom de « ârya » ce qui veut dire « excellent » dans la langue sanscrite. Vers 1860, Max Müller proposa d’appeler « Aryens » ces peuplades qui plus tard envahirent l’Europe.

Le mythe  de la « race pure » joua un rôle important dans la fondation et l’idéologie du parti nazi dans les années 1917-1918. Hitler l’a utilisé pour rendre populaire sa politique d’exclusion en faisant croire qu’il existait une « race supérieure », dont le peuple allemand faisait partie.

Cette idée de supériorité de la « race aryenne » a abouti à la « Solution finale », dont Heinrich Himmler fut l’initiateur.  Et voilà comment on peut passer de l’idéologie à l’acte en détournant un mythe pour « excuser » les pires crimes : l’extermination des Juifs et des Tsiganes.