Trinidad - Cuba

Détails

Écrit par Danielle

Trinidad une ville qui a gardé tout le charme du passé

Les habitations minuscules laisse pénétrer le regard indiscret des passants dans leurs maisons colorées, colées les unes au autres au long des rues étroites, pittoresques et ancestrales. Eux, vous regardent avec bienveillance et gentillesse, vous sourient.

C’est sans conteste l’une des plus belles villes de Cuba, déclarée Patrimoine de l’Humanité. Elle a été fondée par des espagnols en 1514, fut un repaire de pirates, un marché d’esclaves et le refuge de contrebandier.

Au détour des rues on croise de curieux attelages qui font office de taxis ou de transport de tout genre, tirés par des chevaux. Parfois on croise aussi des charrettes pousées par leurs propriétaires.   

La ville compte plus de neuf cents Bed and Breakfast. Nous avons logé chez Conchita. Elle et son mari nous ont reçus avec une grande gentillesse et en mettant les petits plats dans les grands. Ils louent deux chambres dans leur maisonnette où tout est minuscule et décoré aux goûts de Conchita. Le minuscule jardin qui entoure la maison est ombragé par un immense manguier ( moi qui pensait que les mangues poussaient sur des arbustes). Chaque mur est peint d’une couleur différente. Il ne manque que les petits nains, remplacés par des canaris en cage qui chantent la sérénade. Si l’on retourne à Trinidad, on ne manquera de faire un coucou à la fée de ce logis atypique. Et puis, il paraît que les canaris renouvellent chaque année leurs rengaines.

Nous avons dégusté le repas du soir : fait avec amour et très copieux. Une nourriture simple, à laquelle les Cubains sont habitués. À 4h on était réveillé par le bruit des casseroles et les odeurs de fritture. Conchita préparait le petit-déjeuner: jus de fruits, confitures, biscuits, fritures salées de toute sorte, café, chocolat…

Dans ce pays communiste, les habitants ont toujours, depuis la révolution, des cartes de rationnement. Ils doivent se tourner vers le marché noir pour avoir ce que nous considérons comme essentiel. S’il y a autant de personnes qui reçoivent des hôtes à Trinidad, ce n’est pas que pour le plaisir. Ils sont bien obligés de compter sur le tourisme pour vivre décemment. Leur maison appartient à l’état, ils ne paient pas de loyer mais des taxes lorsqu’ils louent leur logement.

Chez Conchita

Il y a beaucoup de misère à Cuba !

Notez que dans les restaurants de la Havane vous pouvez manger de la langouste pour le prix d’un menu du jour en Europe. Il y a également de très bons restaurants offrant une carte variée et à des prix touristes.