Kashan, ville des mille et une nuits

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Écrit par Danielle

Kashan, ville iranienne renommée pour ses magnifiques tapis de soie, son eau de rose, dont les effluves rappellent à chaque coin de rue sa célèbre héroïne des contes des mille et une nuits

Maintenant,   une cité de 300'000 habitants, située à 945m d'altitude. Elle a été fondée sous le règne des Sassanides au IVe siècle. Il y a très longtemps, c’est depuis cette ville que les rois mages ont suivi l’étoile qui les a guidé à Nazareth. A partie du XVI siècle elle a été embellie de palais et de mosquées. Ensuite, détruite par des guerres et un tremblement de terre, elle est complètement reconstruite aux XVIIIe et XIXe siècle.

Le jardin Fin 

Ce jardin safavide est dû au Shah Abbas Ier (1587-1629) Il a été modifié au cour des siècles. En son centre on peut admirer un pavillon à coupole précédée d'un bassin. Le jardin est divisé en espaces géométriques faisant appel au symbolisme de la métaphysique et de des nombres.

La madrassa Aqâ Bozorg

 Cette école coranique possède une cour centrale à deux étages dominée par une salle de prière à coupole

Maison Tabatabaee

Cette demeure a été construite par Seyyed Tabatabaee, riche marchand de tapis, en 1834. Elle est divisée en deux parties, l’une destinée au commerce et l’autre à sa famille. D’une surface de 4730 m2, elle comprend 40 pièces, 4 celliers, 4 cours et 4 tours à vent (destinées à la ventilation). Un sous-sol aménagé permet de vivre au frais durant l’été d’autant plus qu’on y trouve deux Qanats (canaux amenant l’eau depuis les montagnes).

Le bazar, une merveille architecturale

Il occupe le centre de la vieille ville. Achevé en 1868, il est coiffé d'une des plus belles coupoles d'Iran, la coupole marchande de Amin al-Dowleh. Tapissée de muqarnas au décor de briques et de céramiques émaillées, elle est percée en son centre d'une ouverture qui constitue un puit de lumière éclaqirant la cour intérieure et les magasins. Sa symbolique évoque la lumière céleste réfractée par archétypes spirituels : les muqarnas et inondant la terre : la cour. Elle est flanquée de deux coupoles