Milazzo et Vulcano

À Milazzo nous réservons une chambre dans un B & B. Pino, le propriétaire, nous accueille avec beaucoup de gentillesse dans son grand appartement décoré années 1950. Il ne dort pas là mais il est présent pour accueillir les visiteurs et chaque matin pour préparer le petit-déjeuner. Ici, pas de souci, les serrures sont dignes de Fort Knox. L’adresse : Solaris – Via Col Berté 90- Tél. 090 938 47 39.

Installés chez Pino, nous partons au port qui se trouve à 5 minutes, prenons le bateau pour les îles Eoliennes pour Vulcano. Depuis le port, une petite grimpette d’une heure, à 386 mètres d’altitude. Nous faisons le tour du cratère, sans trop nous approcher des fumerolles, c’est dangereux pour la santé ! Je marche prudemment pas tellement par peur de réveiller la fureur du Dieu Vulcano mais parce que j’ai le vertige. Pierre me tient par la main. Pas pour autant rassurée.  Au loin, une vue magnifique sur l’île de Lipari, Salina et sur le Vulcanello. De retour à Vulcano nous nous baladons sur la plage de sable noir avant de retourner à Milazzo.

 Bateau Descente volcan  Vuê-vulcano  Fumerolles  Bord volcan

 

Le lendemain matin, après le petit-déjeuner de Pino, avant de quitter Milazzo, nous allons en voiture jusqu’à la pointe de la presqu’île. Une petite ballade et soudain attirée par les figues de Barbaries, j’en prends une à pleine main. Aie ! Aie ! Je me retrouve avec les mains pleines d’épines. Comment retirer ces épines aussi fines que des cheveux ? Après quelques recherches sur Internet, j’apprends que ces épines sont des glochides. Parmi les méthodes les plus efficaces pour s’en débarrasser, il y a celle qui consiste à étaler de la colle blanche sur la peau, de laisser prendre 5-10 minutes et de peler la couche de colle. Mais je n’ai pas de colle, ben voilà qui s'y frotte s'y pique !

 milazzo pointe milazzo pointe_1  figues de_barbarie