Oman, tour du monde

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Écrit par Danielle

Arrivée à Oman, état indépendant sur le golf d'Oman, le 3 avril, 87ème jour de croisière

Le paysage change. En arrivant en vue des côtes, nous apercevons des montagnes arides descendant jusqu'à la mer. A leurs pieds se nichent des villes : Mutrah, dans le port de laquelle nous accostons, et Moscat, la capitale. 

L'entrée du port est dominée par un vieux château fort et un monument représentant un brûleur d'encens.

Le sultant Quabus dirige le pays depuis 40 ans. Il a donnné de nombreux droits aux femmes contrairement aux pays alentour. Ici les hommes portent des chapeaux ronds aplatis au sommet et brodés et des abayas blanches. Les femmes sont vêtues de robes très colorées et de foulards sur la tête. Certaines, rares, portent un masque de cuir sur les yeux. 

Les maisons blanches comportent au maximum 5 à 6 étages. Il n'y a pas de hauts buildings comme à Dubaï ou comme dans d'autres grandes villes de ce monde.

Nous visitons la mosquée du sultan. Ici pas de luxe tape-à-l'oeil. Elle est simple, surmontée de 5 minarets symbolisant les 5 piliers de l'islam. Les usages sont stricts : port du pantalon et chemises à manches longues pour les hommes et foulard sur la tête pour les femmes. 

	Palais	Villa

Nous nous rendons ensuite par la route à Moscat. La ville est magnifique, entourée de châteaux construits par les Portugais. Là nous admirons de l'extérieur le palais du sultan et un musée exposant les us et coutumes locales. 

Salalah, Oman

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Écrit par Danielle

Arrivée à Salalah, Oman le 5 avril 

Salalah est un port situé au sud ouest d'Oman. C'était la capitale du Sultanat jusqu'en 1970. 

Bien que la ville est habitée par 190'000 personnes, on nous laisse entendre qu'il n'y a pas grand chose à voir à part la mosquée et les souks. Nous décidons de nous rendre dans un hôtel et sa magnifique plage. Nous en profitons d'autant plus que dès demain nous remontons vers le Nord et des températures moins estivales. 

Nous avons paressé sur de confortables chaises longues par 35° et une légère brise en sirotant un coktail et en consultant nos e-mails et les nouvelles dans les journaux suisses.

Aqaba et Petra, Jordanie

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Écrit par Danielle

Jeudi 10 avril après 4 jours de mer nous somme à Aqaba

Nous avons traversé le détroit de Bal-el-Mendeb séparant Djibouti et le Yémen, c'est-à-dire la péninsule arabique de l'Afrique, reliant ainsi le golfe d'Aden, dans l'océan Indien, à la mer Rouge. C'est à la fois un emplacement stratégique important et l'un des couloirs de navigation les plus fréquentés au monde. 

	J
Campement de bédouins	Jprdanie, les montagnes

Comme nous avons longé (de loin) les côtes de la Somalie, le commandant a maintenu les gardes sur le pont 3 au cas où nous croiserions des pirates. Nous ne rencontrerons pas de pirates mais  des cargos en convoi, escortés par des navires de guerre. L'air est étouffant. Il y a une brume de chaleur et de dable qui estompe le paysage. 

En remontant la mer rouge nous naviguons entre le Soudan et l'Arabie saoudite. 

Arrrivé au fond du golfe d'Aqaba, nous naviguons entre le Soudan et l'Arabie saoudite. 

Arrivé au fond du golfe d'Aqaba, nous distinguons sur notre droite la ville d'Aqaba en Jordanie et sur notre gauche, celle d'Eilat en Israël qui borde la frontière de l'Egypte. 

Nous partons immédiatement pour la visite de Pétra

Nous traversons des espaces montagneux et désertiques magnifiques, où l'on croise quelques campements de bédouins et de rares et pauvres villages. Cette route était l'ancienne route des rois, empruntée de tous temps par les caravanes. 

Arrivés à la ville nouvelle de Pétra, nous partons à pied pour un parcours de 4-5 kilomètres vers l'ancienne citée nabatéenne de Pétra, une pure merveille. Nous nous engageons dans un défilé surpombé par des falaises rouges, allant jusqu'à 120 mètres de haut et étroit de 2 mètres dans son passage le plus serré. 

Nous sommes constamment dépassés par des carrioles circulant à pleine vitesse, tirées par des cheveaux comme dans le film d'Indiana Jones. 

Nous débouchons tout à coup dans un espace ouvert, barré par le fameux temple bien connu, creusé dans la pierre. Mais il y a beaucoup d'autres édifices, amphithéâtres, monuments funéraires. 

On attendait avec impatience de nous rendre à Pétra et cela a été une merveilleuse visite. Nous rentrons au navire les yeux pleins de lumière et d'images. 

Canal de Suez, tour du monde

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Écrit par Danielle

Vendredi 11 et samedi 12 avril nous traversons le canal de Suez 

Le vendredi nous navigons dans le golfe de Suez, large d'une dizaine de miles. Nous voyons des plates-formes pétrolières et des pêcheurs en nombre. Le samedi nous enrons dans le canal proprement dit. A ce bout du canal se trouve la ville de Suez. A l'autre extrémité, 162 km plus au Nord il y aura, à l'embouchure, la ville de Port Saïd. 

La traversée se fait en convois alternés dans les deux sens. Nous sommes escortés par des remorqueurs et précédés par un bateau militaire. Le trajet dure une dizaine d'heures. En son milieu se trouve les lacs Amari, seuls endroits où l'on peut se croiser. En effet la largeur moyenne est de 146 mètres et la profondeur de 15 à 24 mètres. 

Le paysage est étonnant. A droite se trouve l'Egypte des touristes. Tout est verdoyant et il y a des villes. A gauche il y a le désert du Sinaï et l'on ne voit que du sable et des soldats qui montent la garde dans des guérites tous les 200 à 300 mètres. Ils donnent cependant  l'impression d'être très détendus !

La traversée du canal se fait sur des bacs mis à part un point pivotant et un autre suspendu. 

Malgré le dénuement et la monotonie on ne se lasse pas de contempler le paysage, tout en commençant à songer que très bientôt il faudra faire nos valises et descendre à terre pour rentrer à la maison.